Bien souvent, on offre des actions aux actionnaires en supposant que ceux-ci s’engageront à faire croître l’entreprise à long terme. Une façon de s’assurer qu’un actionnaire maintiendra son engagement envers l’entreprise consiste à ajouter des dispositions d’acquisition à l’émission d’actions.
En vertu de telles dispositions d’acquisition, l’actionnaire se voit attribuer le nombre total d’actions prévu le jour de l’émission, mais il y a un hic. Pour une durée déterminée, ces actions peuvent être rachetées et annulées par l’entreprise si l’actionnaire démissionne.
Les conditions d’acquisition comportent deux éléments importants : 1) la période d’attente, et 2) la fréquence d’acquisition.
Période d’attente
La période d’attente correspond au temps qui doit s’écouler avant que toute action de l’actionnaire soit acquise. Il s’agit de la période minimale pendant laquelle l’actionnaire doit contribuer aux activités de l’entreprise pour devenir actionnaire. Il est assez fréquent qu’une entreprise fixe une période d’attente d’un an ; ainsi, si l’actionnaire démissionne ou quitte la société avant qu’un an se soit écoulé, toutes les actions de cet actionnaire peuvent être rachetées et annulées.
Fréquence d’acquisition
Le deuxième élément important à prendre en compte est la fréquence à laquelle les actions seront acquises par l’actionnaire après la période d’attente. Certaines entreprises choisissent de faire de l’acquisition un événement annuel. Lorsque la fréquence d’acquisition est annuelle, un certain nombre d’actions sont acquises chaque année et ne peuvent donc plus être rachetées et annulées.
Plus souvent, les entreprises optent pour une fréquence d’acquisition des actions mensuelle. Cela signifie que chaque mois, une fraction des actions de l’actionnaire est acquise. L’acquisition mensuelle permet d’établir un calendrier d’acquisition précis qui reflète le temps réel que l’actionnaire a consacré à l’entreprise.